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Des milliers de travailleurs grecs disent non à l’austérité

30 Juillet 2013
Greek strikers marching in Athens in October 2012
ADEDY, affilié de la PSI en Grèce, a organisé le mardi 16 juillet 2013 une grève générale de 24 heures, avec la confédération syndicale GSEE.

Les syndicats appelaient à la grève pour protester contre les nouvelles mesures gouvernementales qui entraîneraient un nouvel effondrement de l’état-providence, une nouvelle baisse des salaires et des retraites, le démantèlement des droits collectifs et sociaux, une montée dramatique du chômage, la non application des dispositions légales concernant le salaire minimum dans le secteur privé, la pauvreté et la misère. Ces mesures, si elles sont appliquées, signifieront l’abolition d'organismes publics et des licenciements pour des milliers d'employé(e)s.

ADEDY, affilié de la PSI et représentant les fonctionnaires, a attaqué la manière dont les licenciements sont imposés aux personnels, tels que ceux dans l’organisme de radiotélévision publique ERT qui a été forcé à fermer le mois dernier.
Le syndicat a déclaré : « La politique de licenciements massifs, le démantèlement des institutions publiques et la démolition de toute notion de droit du travail inaugure une nouvelle gouvernance antidémocratique du pays. »

Les employé(e)s représentés par les syndicats ADEDY, GSEE et POE-OTA (personnel municipal) ont commencé à manifester sur la place Klafthmonos avant de se rendre à Syntagma, devant le Parlement. Les manifestants scandaient « Assez de sacrifices » et brandissaient des banderoles avec le slogan « Licenciez la troïka ».

Le principal slogan pendant les manifestations, « Nous sommes des êtres humains, pas des numéros » reflétait le sentiment de la population grecque face aux mesures d’austérité qui ont fait 1,3 millions de chômeurs, réduit les salaires de 25% en moyenne et plongé plus d’un tiers de la population dans la misère.

Les trains ne circulaient pas et les centres des impôts et les services municipaux sont restés fermés pendant la grève. Les éboueurs, chauffeurs de bus, employé(e)s de banque et journalistes ont eux aussi rejoint le mouvement.

Les transports urbains ont été affectés, des débrayages étant organisés par les chauffeurs de bus et de trams dans la matinée et dans la soirée.

Les vols intérieurs ont été perturbés en raison d’un arrêt de travail de quatre heures organisé par les syndicats de l’aviation civile et la principale attraction touristique d’Athènes, l’Acropole, a fermé plus tôt que d’habitude.

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