Réunion de jeunes travailleurs/euses au Togo

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire régional de l’ISP, David Dorkenoo, a non seulement encouragé les jeunes participant(e)s à s’engager à promouvoir le développement personnel et à observer une attitude positive et une certaine discipline, mais a également ajouté que c’était sur eux/elles que reposait l’avenir de la région francophone.

« Si la génération précédente nous a décu(e)s, vous, les jeunes travailleurs/euses, vous ne pouvez pas nous décevoir », a-t-il déclaré.

Provenant du Mali, du Togo, du Tchad, du Sénégal, du Niger et du Burkina, les jeunes travailleurs/euses, ainsi que des représentant(e)s du siège de l’ISP et du ST, de Suède, ont discuté :

• des menaces de privatisation et de travail précaire planant au-dessus des jeunes travailleurs/euses et de la stratégie syndicale pour les contrer ;
• des stratégies de recrutement des jeunes travailleurs/euses, notamment d’une étude de cas sur le recrutement d’étudiant(e)s en Suède ;
• de l’intégration des jeunes travailleurs/euses au mouvement syndical : défis, perspectives et stratégies ;
• des services publics de qualité.

En outre, le syndicat britannique PCS, s’est appuyé sur un « Jeu de l’oie » pour présenter une campagne en faveur d’une justice fiscale équitable.

Les jeunes travailleurs/euses participant(e)s du ST ont partagé leurs expériences sur différents thèmes. Ils/Elles ont notamment expliqué que pour mettre en place des services publics de qualité, il était important que les informateurs ne soient pas dénoncés et que les différents syndicats partagent leurs expériences.

Au cours de cette conférence de trois jours, la Secrétaire sous-régionale pour l’Afrique francophone, Charlotte Kalanbani, a eu la chance de rencontrer, aux côtés des jeunes travailleurs/euses du ST, le ministre du Travail du Togo. Ils/Elles ont abordé l’importance du dialogue entre le gouvernement et les syndicats et ont convenu qu’il s’agissait d’un outil stratégique méritant d’être renforcé. Ceci a également permis d’améliorer la situation des travailleurs/euses togolais(es). Leurs propositions ont été bien accueillies par le ministre, qui a salué la notion de dialogue avec les syndicats togolais.