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« Le fait que le DfID continue de dépenser l'argent des contribuables britanniques pour défendre des politiques ayant échoué au Royaume-Uni comme dans toute l'Afrique est choquant et consternant. Le DfID semble suivre aveuglément une approche idéologique largement discréditée, qui sert uniquement à enrichir les consultants britanniques tout en enracinant encore davantage la corruption au sein de l’élite nigériane, » précise David Boys, secrétaire général adjoint de l'Internationale des Services publics (PSI)
Depuis son élection en 2011, le président Goodluck Jonathan a fortement encouragé la privatisation du secteur énergétique en s'appuyant sur le soutien du gouvernement britannique.
Dans une lettre ouverte, cosignée par des organisations de la société civile, l’ISP et les syndicats, notamment les organisations affiliées au Royaume Uni tels que UNISON, GMB et PCS, et adressée à la secrétaire d'État au développement, Justine Greening, on apprend :
« qu’un nombre croissant de données prouvent que la course à la privatisation de l'énergie, de l'eau et d’autres services publics, mise en place dans différents pays du monde, va à l’encontre des besoins fondamentaux des populations et du respect des droits humains... À ce titre, nous demandons à votre département de mettre à un terme à l’utilisation des aides financières pour la promotion ou le financement de la privatisation de l'énergie ou d’autres services publics dans d'autres pays.
L’ISP suit de près la situation en Afrique par le biais de son réseau de syndicats africains œuvrant dans le secteur de l'énergie, notamment en collaborant étroitement avec une de ses organisations affiliées au Nigéria, la National Union of Electricity Employees (Union nationale des employés de l'électricité ou NUEE).
Igwebike Dominic, secrétaire général adjoint de la NUEE, ajoute : « S’il est vrai que le Nigéria a un besoin urgent d’améliorer ses systèmes de production et de distribution d'énergie, la privatisation n'a pas tenu et ne tiendra pas ses promesses d'efficacité. Ce n'est pas la solution.
La privatisation a entraîné de 20 à 25 % de licenciements et les nouveaux employeurs privés tentent de briser les syndicats, refusant ainsi aux employé(e)s leurs droits les plus élémentaires.
Les hausses de prix se multiplient, notamment dans l'État de Lagos, où l’inflation atteint 29 %. En revanche, aucune amélioration significative du système n'a été constatée à l'exception de celles faisant suite au financement exigé du gouvernement nigérian avant la privatisation.
Imaginez un propriétaire qui vend sa maison, puis qui utilise l'argent de la vente pour la peindre, la meubler et l'améliorer alors qu'elle ne lui appartient plus. C'est exactement ce que le gouvernement nigérian est en train de faire. »
Pour de plus amples informations:
- Visitez le site Global Justice Now website
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