We've moved to a new site!

Join us at publicservices.international - for all the latest news, resources and struggles from around the world.

We are no longer updating world-psi.org and it will be progressively phased out: all content will be migrated to the new site and old links will redirect eventually.

La PSI appelle à un soutien international envers le respect des droits du personnel des Nations Unies

Septembre 13, 2013
Au cours de l’été 2013, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a pris la décision unilatérale de priver les syndicats des Nations Unies de leurs droits à la négociation et de démanteler le Comité Administration-personnel. Cette décision envoie ainsi un message inacceptable au monde entier, en contestant la validité des syndicats. Il s’agit là d’un comportement particulièrement hypocrite, puisqu’il est adopté par l’organisation internationale censée défendre la paix, la justice sociale et le respect des conventions internationales sur la liberté syndicale et la négociation collective.

Depuis des décennies, les travailleurs/euses de nombreux organes des Nations Unies sont membres d’organisations syndicales. L’Internationale des services publics (PSI) est fière de représenter les membres du Syndicat du personnel de l’Organisation internationale du Travail des Nations Unies (OIT), affilié à notre fédération syndicale internationale.

La Secrétaire générale de l’Internationale des services publics, Rosa Pavanelli, a annoncé que « la PSI, qui représente plus de vingt millions de travailleurs/euses des services publics dans le monde entier, se joint à la dénonciation des actions unilatérales des Nations Unies et exige que les dirigeants de l’ONU, tout comme ses fonds, ses programmes et ses agences spécialisées, respectent les droits fondamentaux des travailleurs/euses à la liberté syndicale et à la négociation collective ».

« La PSI exhorte tous les syndicalistes à appeler leurs ministres des Affaires étrangères, les États membres de l’ONU, ainsi que le Secrétaire général Ban Ki-moon, à respecter les droits des travailleurs/euses, et à reprendre immédiatement les négociations. »

Aux quatre coins du monde, de la Grèce à l’État américain du Wisconsin, on assiste à des tentatives de démantèlement des services publics de qualité par le biais de réformes et de mesures d’austérité dont les motivations politiques et de courte vue sont souvent accompagnées de manœuvres visant à affaiblir ou à anéantir les syndicats des services publics. Les efforts de vaste réforme déployés dans presque tous les organes des Nations Unies viennent menacer l’intégrité, l’indépendance et la sécurité des services publics à l’échelle internationale. Ces réformes, impliquant soi-disant le personnel, sont en réalité uniquement menées par la direction et les États membres (comme le souligne le « document non officiel du HCLM », disponible en anglais).

De nombreux syndicats des Nations Unies sont réunis en une fédération appelée le Comité de coordination des associations et syndicats internationaux du personnel du système des Nations Unies (CCASIP). Les syndicats des Nations Unies ont cherché à obtenir une plus grande protection des travailleurs/euses envoyé(e)s en mission dans des conditions de plus en plus dangereuses. Ces dix dernières années, 555 membres du personnel des Nations Unies ont fait l’objet d’attaques et plus de 200 employé(e)s ont perdu la vie. Les syndicats ont également tenté d’obtenir une meilleure protection en matière de santé et de sécurité, et de réduire le recours à des entreprises militaires et de sécurité privées. D’autre part, les syndicats ont entamé des négociations en vue d’améliorer les missions de maintien de la paix et de garantir une meilleure protection des dénonciateurs d’abus. Ils ont travaillé à l’amélioration de l’identification et de l’exclusion des criminels de guerre et des auteurs de violations des droits humains lorsque ceux-ci cherchent à obtenir un poste au sein des Nations Unies. Enfin, ils ont déployé de nombreux efforts en vue d’assurer la rétention du personnel expérimenté et d’adopter des procédures de redéploiement efficaces.

Désormais, il n’existe plus aucun organe de négociation permettant de faire avancer ces questions d’importance capitale.

La Confédération syndicale internationale a également appelé les Nations Unies à respecter les normes internationales du travail au sein de ses propres organes et institutions.

Merci d’envoyer vos lettres à :

Ban Ki-moon
Secretary-General, United Nations
1 United Nations Plaza,
New York,
NY 10017, USA

bkm@un.org

Pour plus d'infornation:

Document d’information de la CCASIP:  http://www.gftu.org/assets/userfiles/1061_CCISUAL_BRIEFING_DOCUMENT.pdf
Syndicat du personnel des Nations Unies:  http://u-seek.org/
Syndicat du personnel de l'OIT: http://www.ilostaffunion.org/new/

Rejoignez la campagne de LabourStart et envoyez un courriel au Secrétaire général Ban Ki-moon

Voir aussi