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En partenariat avec la Confédération syndicale coréenne (KCTU), le Syndicat coréen des employés du gouvernement (KGEU), le Syndicat coréen des enseignants et travailleurs de l'éducation (KTU), l'Internationale de l'Éducation (IE) et la Confédération syndicale internationale (CSI), la PSI vous invite, vous et vos membres, à agir sans tarder et à répondre à l'appel lancé sur LabourStart.
Dans un ultimatum d'un mois envoyé au Syndicat coréen des enseignants et travailleurs de l'éducation (Korean Teachers and Education Workers’ Union – KTU) le 23 septembre dernier, le gouvernement coréen a menacé de dissoudre le syndicat d'enseignants si ce dernier ne modifie pas ses statuts de façon à exclure les enseignant(e)s licencié(e)s ou retraité(e)s de ses membres. Le KTU sera dès lors dissout s'il ne révise pas les dispositions de ses statuts avant le 23 octobre 2013.
À l'heure actuelle, les statuts du KTU permettent aux travailleurs/euses licencié(e)s de rester membres du syndicat. Sous les précédentes administrations, plusieurs membres du KTU ont été licencié(e)s pour avoir exprimé leur point de vue sur la politique du gouvernement en matière d'éducation, ou encore pour avoir fait des dons à des partis politiques progressistes. Ces travailleurs/euses, dont le licenciement n'est pas conforme au droit international, sont toujours considéré(e)s comme des membres du KTU dans les statuts du syndicat.
Pour la quatrième fois, le ministère de l’Emploi et du Travail a récemment refusé de reconnaître le Syndicat coréen des employés du gouvernement (Korean Government Employees Union – KGEU) pour cette même raison. Le syndicat avait pourtant entamé d'importantes négociations afin de tenter de répondre aux préoccupations du gouvernement. Le KGEU continue d'appeler à la réintégration de 135 syndicalistes licenciés en raison de leur affiliation au KGEU.
Cependant, certaines dispositions de la Loi sur les syndicats et le règlement des relations de travail (Trade Union and Labour Relations Adjustment Act – TULRAA) interdisent aux employé(e)s licencié(e)s et sans emploi de rester membre de leur syndicat, ainsi qu'à toute personne n'étant pas membre d'un syndicat d'accéder à un poste de dirigeant au sein d'un syndicat – ce qui est contraire au droit international du travail.
L'Organisation internationale du Travail (OIT) et la Commission coréenne des Droits de l’homme (National Human Rights Commission of Korea – NHRCK) ont critiqué à plusieurs reprises ces dispositions excluant les travailleurs/euses licencié(e)s et sans emploi. Ces deux organisations ont également recommandé au gouvernement d'amender sa législation afin de se conformer aux normes internationales du travail.
L'administration Park Geun-hye préfère ignorer ces recommandations et menace désormais de dissoudre le KTU si ce dernier ne modifie pas les dispositions de ses statuts d'ici le 23 octobre 2013.