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Le SNTSG (syndicat national des travailleurs/euses de la santé du Guatemala) a signalé cette nouvelle série d'agressions :
Le 2 octobre 2013 à 15h00, Melvy Lizeth Camey Rojas, Secrétaire du Centre médical du SNTSG de Chiquimulilla dans le Département de Santa Rosa, a vu sa vie menacée pour la seconde fois lorsque des motards armés ont pénétré sur son lieu de travail. Des témoins évoquent de nombreuses similitudes entre ces hommes et ceux qui ont abattu le conseiller syndical Ricardo Morataya Lemus et grièvement blessé Melvy Lizeth Camey Rojas lors d'une précédente attaque en juillet 2012.
Le 6 octobre à 8h00, Genaro Cruz Telón de Chinebal dans la région d'Izabal, ancien secrétaire et membre du SNTSG, a été grièvement blessé suite à une violente agression qui l'a plongé dans un coma dont il n'est pas encore sorti. Un homme a été inculpé.
Le 6 octobre également, la Secrétaire générale du Centre de traitement des maladies infectieuses et de rééducation pour enfants de la ville de Guatemala, Mauricia Garcia Ruiz, voyait elle aussi sa vie menacée.
Le 7 octobre, c'était au tour de la Secrétaire du Comité exécutif du SNTSG, Dora Regina Ruano, de recevoir des menaces de mort par téléphone, dirigées contre elle ainsi que ses enfants.
Ces attaques et menaces viennent alourdir le bilan de 58 assassinats de syndicalistes commis au Guatemala ces dernières années. Pour le seul mois de mars 2013, trois syndicalistes de la fonction publique ont été assassinés dans le cadre d'agressions distinctes – Carlos Hernandez et Santa Alvarado du SNTSG, ainsi que de Kyra Zulueta Enríquez Mena du syndicat de la municipalité de Nueva Concepción. Personne n'a encore été condamné dans le cadre de ces affaires de meurtre toujours non élucidées. Il est particulièrement préoccupant de constater que ces récentes attaques sont essentiellement dirigées contre des femmes militantes.
Pour Rosa Pavanelli, Secrétaire générale de la PSI, qui s'était déjà exprimée en ces termes en août dernier lors d'un entretien avec le Président guatémaltèque et ses ministres du Travail, de la Santé et de l'Intérieur, « la défense des droits de nos membres au Guatemala constitue notre priorité absolue et le restera jusqu'à ce que la situation des travailleurs/euses s'améliore dans le pays. La criminalisation des conflits sociaux et la mise sur liste noire des syndicalistes doivent prendre fin. Nous appelons votre gouvernement à entamer d’importants processus de négociation collective dans le secteur public, une étape importante dans ce processus. Nous appelons à respecter le droit à la vie, ainsi qu’à reconnaître qu’une campagne antisyndicale sévit dans ce pays et qu'il est nécessaire de mettre un terme à l'impunité. »