Un accès universel à des services publics de qualité et un travail décent constituent des objectifs de développement économique. Le commerce international n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Les dispositions des traités sur le commerce ne doivent en aucun cas contraindre à la privatisation, ni nuire au rétablissement ou au développement des services publics lorsque le recours à la prestation privée a échoué ou a été refusé par des gouvernements démocratiquement élus. Les traités sur le commerce ne doivent pas réduire à néant la marge de manœuvre politique, ni freiner l’innovation dans la prestation de services publics.