We've moved to a new site!

Join us at publicservices.international - for all the latest news, resources and struggles from around the world.

We are no longer updating world-psi.org and it will be progressively phased out: all content will be migrated to the new site and old links will redirect eventually.

Montrons-nous solidaires envers les syndicalistes coréens

Décembre 03, 2015
En Corée du Sud, les syndicats font l'objet de nombreuses restrictions et mesures de représailles de la part du gouvernement Park. Nous vous invitons à adresser une lettre de protestation à la Présidente Park ainsi qu’à l’ambassade de Corée dans votre pays, en vue de dénoncer les mesures de répression que subissent les syndicats, ainsi que le non-respect du droit à la liberté de réunion pacifique et d’association dans le pays.

En sus des descentes de police perpétrées aux sièges des syndicats à Séoul, le gouvernement sud-coréen a désormais interdit la grande manifestation prévue le 5 décembre prochain.

D’après les médias, les forces de police ont appelé des centaines de manifestant(e)s à comparaître devant les autorités et menacé d’émettre des mandats d’arrêt avant le 5 décembre contre tou(te)s ceux/celles qui refuseraient de se présenter devant la police. Des dizaines de dirigeant(e)s et de responsables syndicaux/ales se trouvent déjà derrière les barreaux, sans motif valable.

Malgré ces actes d’intimidation, les syndicats et les partenaires sociaux en Corée ont décidé de maintenir l’organisation de la grande manifestation du 5 décembre.

Les affiliés de l’ISP en Corée du Sud ont sollicité l’aide internationale. Vous trouverez ci-joint un modèle de lettre que vous pourrez utiliser afin d'adresser votre courrier à la Présidente Park Geun-hye et de l’exhorter à :

  • faire tomber tous les chefs d’accusation à l’encontre du Président de la KCTU, Han Sang-gyun, et à cesser toutes les tentatives d’arrestation et de détention à son encontre ;
  • libérer tout(e)s les autres syndicalistes détenu(e)s, et abandonner les charges retenues contre eux/elles ;
  • retirer les mandats d’arrêt contre tou(te)s les autres dirigeant(e)s syndicaux/ales ;
  • garantir une liberté totale de réunion pacifique et d’association, notamment au regard de la deuxième grande manifestation prévue le 5 décembre ; et enfin
  • abandonner les réformes venant mettre à mal les droits des travailleurs/euses.

 Merci d’envoyer également un exemplaire de votre lettre à l’adresse rights@world-psi.org.

Voir aussi