Ce rapport par Eurodad, Réseau Européen sur la Dette et le Développement, examine les données empiriques et théoriques sur la nature et l’impact des PPP, et il analyse l’expérience de la Tanzanie et du Pérou. Il examine de manière critique la question de savoir si les PPP tiennent les promesses que leur prêtent leurs partisans et il formule des recommandations destinées aux décideurs politiques.
Le rapport considère que:
- Les PPP sont, dans la plupart des cas, la méthode de financement la plus onéreuse, augmentant de manière significative le coût pour les finances publiques.
- Les PPP sont typiquement très complexes à négocier et à mettre en œuvre, et ils impliquent trop souvent des coûts de construction et de transaction plus élevés que ceux des travaux publics.
- Les PPP sont trop souvent risqués pour les institutions publiques.
- Les preuves de l’impact des PPP en termes d’efficience sont très limitées.
- Les PPP montrent des limites lorsqu’il s’agit de réduire la pauvreté et les inégalités, et d’éviter les incidences négatives sur l’environnement.
- Les capacités du secteur public pur mettre en oeuvre les PPP sont limitées, en particulier dans les pays en développement.
- Les PPP souffrent d’une faible transparence et d’un contrôle public limité, ce qui compromet leur capacité de rendre des comptes.
Au moment de la publication, les agendas de l’après-2015 et du financement du développement sont en négociation. Les PPP sont proposés comme une composante clé de financement du développement, en réaction aux besoins pressants en infrastructures. Il est toutefois crucial de tenir compte de ce qui s’est passé jusqu’à présent et d’examiner si les PPP vont aider les pays les plus pauvres du monde à financer des routes, des écoles, des hôpitaux, des installations énergétiques et d’autres infrastructures dont ils ont besoin pour se développer.
Téléchargez le rapport (en anglais)
Résumé du rapport (en français)
Plus d'informations sur le site Eurodad