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Dernières nouvelles – 26 février : les travailleurs/euses arrêté(e)s ont été libéré(e)s en fin de journée. Deux d'entre eux souffrent cependant d'une luxation du bras. Les autres travailleurs/euses sont retourné(e)s au piquet de grève afin de poursuivre leur action de protestation.
En décembre dernier, les manifestant(e)s ont en effet installé un camp devant l'hôpital, en vue d'exiger la réintégration de 98 travailleurs/euses licencié(e)s pour avoir réclamé des salaires plus élevés et une réduction de leur temps de travail, et pour avoir en outre adhéré au Dev Sağlık-İş, le syndicat de la santé de la confédération du travail progressiste, la DISK.
« Nous souhaitions seulement parler au recteur, et certains d'entre nous brandissaient une banderole portant l'inscription “Réintégrez les travailleurs/euses licencié(e)s” », expliquent les manifestant(e)s.
La police est intervenue et a réprimé toute forme d'action, tant à l'extérieur que dans l'enceinte de l'hôpital, faisant au passage deux blessés, selon les syndicats. Les forces de police ont ensuite arrêté 34 personnes, dont Arzu Çerkezoğlu, Secrétaire générale de la DISK.
« Ils ne peuvent pas procéder à l'arrestation d'un dirigeant syndical sans la permission des autorités nationales », déclare Kıvanç Eliaçık, de la DISK.
Le 16 janvier, la Secrétaire générale de l’ISP, Rosa Pavanelli, s’est jointe à la manifestation des travailleurs/euses de la santé devant l’hôpital de l’Université Malpete.
Dénonçant les licenciements abusifs par la direction de l'hôpital, Rosa Pavanelli a exigé la réintégration immédiate des travailleurs/euses licencié(e)s ainsi que l'ouverture de négociations avec le syndicat.
« Aujourd'hui, la situation s'est encore aggravée. La répression brutale d'une manifestation légitime et pacifique constitue une violation inacceptable des droits du travail et des droits humains », a-t-elle affirmé.
Si la campagne LabourStart, lancée en janvier par l'ISP, la FSESP et la DISK, en vue de défendre la réintégration de ces travailleurs/euses, a déjà recueilli plus de 10 000 signatures, nous devons néanmoins maintenir la pression.
Agissez maintenant ! Rejoignez la campagne LabourStart
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