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Au Québec, les services publiques dans une spirale descendante de privatisation

12 Août 2015
Les services publics de santé du Québec souffre d’une érosion graduelle, due à la réduction systématique des crédits, qui se manifeste entre-autres par la désaffiliation des médecins à la faveur des cliniques privées.

Leurs départs affaiblissent davantage les services publics, ce qui renforce les arguments d’inefficacité et justifie de nouvelles compressions budgétaires.

Les patients insupportent les longues attentes et ceux qui ont les moyens délaissent le réseau public à la faveur des cliniques privées. Et cette situation évolue sans le moindre débat public.

Les défenseurs du système public voient venir une médecine à deux vitesses au Canada, les plus aisés pouvant volontiers consulter les cliniques privées, et les moins fortunés se trouvant obligés de supporter des attentes de plus en plus longues, des services inférieurs et des résultats préjudiciables à la santé. Pourtant c’est le gouvernement qui stimule ce processus, et le ministère de la santé du Québec vient récemment d’autoriser la facturation par les cliniques conventionnées des frais accessoires pour payer l’équipement médical, ainsi rendant possible la construction de l’actif des cliniques privées au frais du contribuable.

Cette évolution est en totale contradiction avec le nouveau programme de développement à l’échéance 2030 qui préconise l’accès universel aux soins de santé essentiels afin d’assurer la santé pour tous la vie durant à tous les âges (nouveaux objectifs du développement durable à l’horizon 2030).

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