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« Dans mon pays, en Australie, nous savons qu’au cours de sa vie, une femme sur trois a été victime de violences domestiques sur le plan sexuel. Nous savons également qu’un enfant sur quatre est témoin chez lui de violences domestiques. Nous savons aussi… que chaque semaine, une femme meurt en raison de violences domestiques ou de violences perpétrées par un individu mâle qu’elle connaît. Ce sont là des standards inacceptables pour quelque pays que ce soit dans lequel nous vivons » déclarait McLean, lorsqu’il présenta Boemo Bato du Botswana et Julian Corrales de Colombie, deux jeunes travailleurs, une femme et un homme, qui ont élaboré un futur sans violence.
Le fait que « l’ISP ait adopté pour la première fois un Programme d’action intégrant le genre, qui a suscité un large engagement politique » redonne de l’espoir à Bato. Mais les vrais changements reposent sur ce que font les gens. Les hommes ont une responsabilité primordiale et une opportunité historique dans la transformation des relations entre les hommes et les femmes. Voilà pourquoi ils engagent des actions individuelles et collectives dans différents contextes. « Le temps est venu que nous, les hommes, nous bannissions la violence de notre langage, de nos actions, de nos unions et de l’histoire de l’humanité », a souligné Corrales.
Cet évènement symbolique s’est déroulé comme une avancée dans la campagne du mouvement syndical international pour une nouvelle Convention OIT en vue de mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des hommes dans le monde du travail, dont la première discussion aura lieu à la CIT 2018. Les voix masculines de l’ISP – Charles Mukhwaya du Kenya, Joao Domingos Gomes do Santos du Brésil, Venkata Narasimhan d’Inde et Kevin McHugh du Royaume-Uni – ont été entendues dans le monde entier : elles n’ont pas seulement atteint les membres de nos syndicats d’Afrique & des Pays arabes, d’Asie-Pacifique, d’Europe et des Amériques, mais aussi les représentant(e)s des gouvernements et les employeurs, avec ce message fort exhortant à éliminer la violence à l’égard des femmes, et particulièrement sur leur lieu de travail.
Rosa Pavanelli, secrétaire générale de l’ISP, s’est félicitée de cette étape « qui définit clairement l’intention de mettre fin à la violence sexiste comme une lutte pour les droits humains et la liberté pour tous, qui intègre les causes systémiques de la violence à l’égard des femmes et qui aborde les besoins fondamentaux des femmes sur le plan économique, politique, éducatif, social et de l’autonomie personnelle intégrale ».
Enfin, Juneia Batista, Présidente du Comité mondial des femmes de l’ISP (WOC), a déclaré : « Les membres du WOC de l’ISP approuvent cette tâche commune de transformer les relations entre les hommes et les femmes, y compris la division sexuelle du travail, la sous-évaluation du travail des femmes et la lutte pour la matérialisation réelle des droits des femmes, y compris leur vie sexuelle et procréative ».
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En la Asociación de Servidores Públicos de Antioquia - ADEA, Colombia, los hechos también hablan más que las palabras. Los compañeros Juan B. Estrada y Julián Corrales de Colombia compartieron con la Junta Directiva de este sindicato la campaña de erradicación de violencia contra las mujeres encabezada por la ISP. En pleno la Junta Directiva de ADEA se comprometió a hacer parte fundamental de su agenda y articularlo al trabajo que ha venido desarrollando en el sector municipal, con las mujeres y con los jóvenes del departamento de Antioquia en Colombia. Los hombres asumimos el compromiso de erradicar todas las violencias contra las mujeres en el mundo del trabajo.
On the occasion of the celebration of the International Day for the Elimination of Violence Against Women, male members in India took a pledge with a message to governments and employers urging them to end violence against women especially at work.
South African Young Women Workers carry a message scripted on a paper saying: “Women are the Architecture of our Society: Stop Killing Us” which also has the “16 Days of Activism against Women and Child Abuse” message on it.
Workshop participants from South Africa pose with messages as part of the commemoration of the 16 Days of Activism against Women and Children Abuse campaign. One of the messages reads: “It Can Happen to Anyone: Protect Our Children”.
Communique de la comité de femmes travailleuses SNAPAP/CGATA, Algerie
Nous, comité de femmes travailleuses SNAPAP/CGATA et membres du groupe de travail sur la violence à l'égard des femmes en milieu professionnel, présentes à la conférence /débat ,tenue à la maison des syndicats de Bab Ezzouar le 02 décembre 2017 à ,Alger .
A la lumière des débats axés essentiellement sur le contexte socio économique actuel ,principal générateur de toutes les formes de violence.
Nous considérons les lois scélérates adoptées par le passé et la loi des finances 2018 adoptées par un parlement au service de l'oligarchie ,comme mesures antisociales véritables sources de violence multiformes , qui frappent de plein fouet les femmes et les rendent de plus en plus vulnérables sur les plan social et économiques comme elles déstabilisent et disloquent la famille en proie à la précarité et à la famine .
l'augmentation des prix qui ne va surement pas s'arreter uniquement au pain ,une fois le choc passé ,se sera le tour de l'huile ,du sucre et des produits de base largement consommés qui seront inaccessibles aux salariés est une nouvelle source de violence sociale et économique .
Nous ,femmes travailleuses, refusons , dénonçons ,et condamnons fermement l'annulation d'impot sur la fortune, à un moment ou les caisses de l'Etat sont supposées vides et que pour les renflouer ,les pouvoirs publics n'ont pas trouvé mieux que d'aller chercher l'argent dans la poche des salariés en détresse ,face au pouvoir d'achat .
Nous femmes travailleuses,lançons un appel à toutes celles et à tous ceux qui veulent dire aux decideurs que vos lois sont génératrices de de violence, que nous refusons de les subir et qu'il est temps de les stopper et qu'il suffit d'elever nos voix ensemble pour cier haut et fort ça suffit .